Organisme à but non-lucratif
Fondé sur des valeurs judéo-chrétiennes, l'organisme a comme mission de soulager la souffrance des personnes en difficulté qui vivent dans la rue, par des gestes concrets.
L’organisme commence ses activités et son Noël des sans-abris en décembre 2002 au parc Émilie-Gamelin de Montréal, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Berri, endroit malheureusement reconnu pour abriter les plus démunis: alcooliques, drogués, prostitués, malades mentaux, déficients intellectuels… des gens bafoués, peu choyés par la vie, mal aimés et oubliés, qui se retrouvent dans la rue.
Une cuisine a est aménagée au sous-sol de la maison familiale pour préparer les repas chauds. Les démarches incessantes auprès d’entreprises ont permis d’obtenir cuisinières, réfrigérateurs, congélateurs, ainsi que des matériaux pour construire armoires et tablettes. Les démarches auprès des transformateurs alimentaires et des producteurs agricoles permettent de récolter les légumes nécessaires à la confection de dizaines de litres de sauce à spaghetti par semaine.
Un cœur pour les autres se veut une main tendue vers autrui, son prochain. Compassion donc qui peut prendre la forme d’une oreille attentive. À cet effet, un camion aménagé et équipé comme une ambulance est mis à la disposition de ceux qui veulent parler ou simplement se réchauffer.
L’année 2012 voit la création du premier Lave-O-Thon, qui est devenue une activité récurrente au fil des ans. Un cœur pour les autres ne recevant aucune forme d’aide gouvernementale a mis sur pied cette activité afin de recueillir des fonds pour l’organisme qui s’appuie uniquement sur la générosité de ses donateurs, des entreprises et des individus.
Cette année marque l’acquisition d’une nouvelle bâtisse, pour l’organisme qui installe ses quartiers généraux sur la rue Lemoyne à Longueuil. Une grande majorité des interventions ont lieu à Montréal, toutefois il s’en fait de plus en plus sur le territoire de la Rive-Sud et à Longueuil. D’ailleurs, l’un des objectifs de l’organisme pour 2019 est d’intervenir davantage sur le territoire de la Rive-sud.
Le nombre de sans-abris et démunis à qui nous tendons la main à chaque semaine depuis 2002.
Le nombre moyen de notre équipe de bénévoles chaque semaine.
La valeur des denrées alimentaires distribuées gratuitement par année grâce à la générosité des gens.
La moyenne des paires de bas distribuées par année.
La pauvreté nous la côtoyons tous mais nous réagissons de manières différentes, selon notre éducation, notre rang social, nos croyances, et notre perception. L’analyse que l’on en fait est souvent trompeuse.